Temps de lecture : 2 minutes En 2013, si l’épidémie de VIH/sida a marqué des signes de stabilisation dans certains pays d’Afrique subsaharienne, démontrant ainsi l’impact favorable des traitements sur les nouvelles infections, la crise économique mondiale et le non-respect d’engagements politiques continuent de freiner dramatiquement l’accès aux financements nécessaires pour accentuer et généraliser cette tendance. Par ailleurs, force est de constater que l’homophobie d’État persiste et s’intensifie, notamment sur le continent africain où 37 pays criminalisent les relations entre personnes de même sexe. Or, on le sait, la criminalisation, la discrimination et la stigmatisation des groupes particulièrement vulnérables à l’épidémie contribuent lourdement à attiser ses foyers. Droits humains, accès universel aux traitements et aux moyens de prévention, renforcement de la recherche et de la démarche communautaires : présente sur plusieurs fronts de la lutte contre le sida, Coalition PLUS est aujourd’hui pleinement reconnue au niveau international. Le soutien notable et durable qu’elle apporte à ses membres et partenaires permet à ces deniers de se professionnaliser davantage, de jouer un rôle de plus en plus important dans leurs pays et régions respectifs en tant que représentants de la société civile dans le combat contre le VIH. Deux associations nous ont nouvellement rejointes en 2013 : PILS (République de Maurice) et GAT (Portugal) sont en effet devenues respectivement membre et partenaire de Coalition PLUS, renforçant nos ancrages régionaux et enrichissant la dynamique d’action de notre union. Quant à REVS+, notre partenaire du Burkina Faso depuis 2010, le soutien et le renforcement dont elle a bénéficié de la part de notre Secrétariat lui ont permis de devenir la troisième association d’Afrique subsaharienne membre de plein droit de Coalition PLUS.Parmi les signes de reconnaissance de la solidité et du professionnalisme de nos membres, un projet visant à positionner six associations de six pays africains (Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc et République de Maurice) comme acteurs de référence en gestion financière dans la mise œuvre des subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été accepté pour financement par France Expertise Internationale. Et cette année, ce sont d’autres projets extrêmement ambitieux de Coalition PLUS dans les domaines du plaidoyer et de la lutte contre les hépatites qui ont su convaincre les bailleurs de fonds internationaux. Nos donateurs privés aussi nous font confiance. Et grâce à ses différents programmes de collecte menés avec succès, Coalition PLUS développe sa capacité d’action et son autonomie financière afin de répondre, dans la durée et de manière toujours plus forte, aux nombreux défis mondiaux de la lutte communautaire contre le VIH/sida. Que toutes et tous, contribuant à notre mission et partageant nos valeurs, soient ici chaleureusement remerciés. Je télécharge le rapport d’activités
Rapport d’activités 2012: « Coalition PLUS est plus forte grâce à la ténacité de ses membres »
Temps de lecture : < 1 minute En 2008, lorsque nous avons créé Coalition PLUS, il nous paraissait indispensable de mettre en commun le savoir-faire d’associations de lutte contre le VIH/sida de différents continents, qui avaient toutes à cœur d’impliquer dans leur gouvernance et dans leurs programmes les communautés les plus vulnérables à l’épidémie. Notre union a toujours eu l’ambition de devenir une entité internationale de référence, suffisamment forte pour infléchir la courbe de l’épidémie mondiale de VIH/sida et y mettre fin à terme. Coalition PLUS réunit des associations communautaires, pour la majorité francophones, qui partagent les mêmes valeurs et objectifs : l’accès universel aux soins, aux traitements et à la prévention, la lutte contre la stigmatisation et la criminalisation des personnes séropositives, la défense des droits des populations les plus exposées au risque d’infection (migrants ; homosexuels ; travailleurs du sexe ; usagers de drogues ; etc.) Le tout, selon un principe non négociable de solidarité Nord/Sud. Depuis 2008, la force de frappe de Coalition PLUS s’est accrue avec l’arrivée de nouvelles associations adhérentes. Et les résultats sont là : par exemple, la mise en place de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF), qui permettrait de financer la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans les pays en développement, a enfin été effective en France en 2012, suite aux fortes revendications de Coalition PLUS et grâce à la ténacité de ses membres et partenaires. Nos ambitions sont grandes. Nous pouvons compter sur un vaste réseau de militants et de professionnels pour les défendre quotidiennement sur le terrain, aux quatre coins du monde. Tous redoublent d’efforts et agissent ensemble, aux travers des programmes et projets exposés dans le présent rapport d’activité. Je télécharge le rapport d’activités
Rapport d’activités 2011: « La situation actuelle est inacceptable, alors que nous disposons des outils pour mettre un terme à l’épidémie »
Temps de lecture : < 1 minute Coalition PLUS, union d’associations communautaires de lutte contre le VIH/sida, a été créée en 2008 avec comme objectif de remettre les malades et les personnes exposées au risque d’infection par le VIH/sida au centre des programmes de lutte contre la pandémie. Composée en 2011 de dix très importantes associations d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, elle a mené de nombreux combats pour contribuer à maintenir le VIH/sida à l’agenda des dirigeants, initier des projets de recherche communautaire et soutenir ses adhérents. Mais l’environnement international demeure hostile à la mobilisation nécessaire pour mettre un terme à la pandémie de VIH/sida. La crise financière mondiale, l’amplification de la répression et la criminalisation des groupes les plus exposés, ont sérieusement impacté la propagation du VIH/sida et retardent l’accès universel aux soins et à la prévention. Cette situation est inacceptable, maintenant que nous disposons de tous les outils pour mettre un terme à l’épidémie. Ainsi, bon nombre d’associations communautaires qui ont été les précurseurs du soin, de la prise en charge globale, des actions de prévention auprès des groupes les plus exposés au VIH/sida, sont entravées au quotidien dans leurs actions : retard du paiement des subventions du Fonds mondial, manque de ressources et décisions gouvernementales hostiles. Face à ces nouveaux défis, Coalition PLUS et ses adhérents redoublent d’efforts et agissent ensemble, aux travers des programmes et activités exposés dans le présent rapport d’activité. Je télécharge le rapport d’activités
Rapport d’activités 2010: « Les états les plus riches ont refusé d’augmenter leur financement au Fonds mondial »
Temps de lecture : 2 minutes La vie associative est un élément clé de Coalition PLUS. Elle permet la prise de décision par les administrateurs et les adhérents, notamment lors de l’Assemblée Générale, qui fut accueillie en mai 2010 par La COCQ-SIDA à Montréal. Les Conseils d’Administration ont permis de fixer les priorités d’action de Coalition PLUS. Les apports financiers aux membres et les soutiens ponctuels aux adhérents ont aussi permis aux associations de renforcer leurs actions de lutte contre le VIH/sida dans leur pays respectif. Des recherches de financement ont été entreprises en 2010 : Sidaction, l’ANRS, SOROS et Oxfam sont ainsi devenus partenaires financiers de Coalition PLUS. La signature de convention de partenariat de collecte avec la Fondation Québécoise de lutte de contre le sida aura permis de contribuer de manière conséquente aux apports financiers de Coalition PLUS à ses membres africains. Pour renforcer la visibilité de Coalition PLUS et sa capacité à conduire des programmes de collecte de rue pour financer les apports financiers aux membres, le Conseil d’Administration a décidé en 2010 d’ouvrir un programme de communication / collecte. Un nouvel adhérent a rejoint Coalition PLUS en 2010 : l’association REVS+, au Burkina Faso. Elle a pu participer à l’Assemblée Générale et un programme d’appui à ce nouveau partenaire a pu démarrer, dans la cadre du programme de soutien à la gestion financière. Coalition PLUS compte ainsi en 2010 neuf adhérents. Une dixième association, basée en Suisse, a déposé sa demande d’adhésion et une mission de diagnostic a été conduite en 2010 par la présidente de l’ALCS et le président de AIDES. Coalition PLUS a activement participé à deux événements majeurs de 2010 : la conférence francophone de Casablanca et la conférence internationale de Vienne. Cette présence a permis le lancement de la campagne Taxe Robin des Bois, et a renforcé la visibilité de Coalition PLUS. Le programme de recherche communautaire a été très actif et a noué des partenariats financiers avec Sidaction et l’ANRS qui ont permis le lancement du projet Partages. Un travail important a également été entrepris pour déposer une demande de financement à l’Union Européenne ce qui a permis de préciser les ambitions de ce programme important de Coalition PLUS. La lutte contre le VIH/sida au niveau international a subi de nombreux revers en 2010 avec le refus des états riches d’augmenter de manière conséquente leur financement au Fonds mondial. Ce contexte international défavorable renforce la nécessité du programme plaidoyer de Coalition PLUS. Je télécharge le rapport d’activités
Rapport d’activités 2009: « Notre voix pour une juste répartition de la richesse mondiale doit être forte et articulée »
Temps de lecture : 2 minutes Deux ans ce n’est pas long, ce n’est pas la maturité pourtant cette Coalition a déjà les ailes grandes ouvertes. Même si notre unique bailleur de fonds AIDES pour des questions hors de son contrôle nous a demandé de compresser le budget prévu de 500 000 euros, le tiers de la somme initialement accordée, un travail important a été réalisé. Le rapport des activités que vous lirez ci‐après démontre à quelle vitesse cette Coalition deviendra un interlocuteur incontournable dans la sphère internationale. Pour que cela se produise rapidement, il nous faut utiliser tous les moyens et toutes des situations à notre porter pour parler de notre affiliation à PLUS. Déjà sept adhérents, sept associations qui épousent notre philosophie communautaire, ce qui n’est pas rien puisque nos critères sont contraignants et pas toujours facile d’atteinte. Quoique nous n’ayons pas beaucoup de moyen pour nous retrouver tous ensemble, nous pouvons déjà sentir une solidarité et une volonté de partage de nos expériences. Cette solidarité sera le ciment de la PLUS. Parmi les objectifs que nous nous étions donnés en janvier 2009, la recherche communautaire qui progresse rapidement viendra soutenir nos revendications sur le bien‐être des personnes séropositives ou séro-concernés. Les problèmes financiers du Fonds Mondial feront reculer la lutte au sida dans les pays les plus touchés et cela demain. Notre voix pour une juste répartition de la richesse mondiale doit être forte et articulée. Le programme de plaidoyer est très important et fait partie intégrante de nos actions à court terme. Il nous faut trouver les moyens nécessaires afin que tous les adhérents de Coalition PLUS participent aux travaux que nous avons à accomplir, les associations du Sud seront nos meilleurs guides dans la définition des problèmes et de leurs solutions. Enfin, je ne peux terminer ce petit texte sans remercier chaleureusement l’équipe de la Coalition qui malgré nos contraintes financières ont abattu un travail titanesque qui nous a permis d’avancer autant en si peu de temps. Je télécharge le rapport d’activités